Aider les exploitants à prévoir la deuxième génération de parcs éoliens en France

Les premiers parcs éoliens français arrivent au terme de leur cycle de vie. Pérenniser les exploitations et assurer le renouvellement des parcs devient un enjeu capital pour des acteurs comme Kallista Energy.

Depuis le premier projet éolien dans les années 90, les sites de production par éoliennes se sont multipliés en France et les parcs les plus anciens doivent être renouvelés dans les années à venir. Face à cette situation, les études de repowering deviennent de plus en plus courantes et les futurs parcs seront désormais soumis aux nouvelles règlementations qui n’étaient pas applicables lors de la création des premiers parcs. Avec la loi Grenelle 2 du 13 juillet 2010, les projets éoliens français sont soumis aux règles de la législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement. Elle impose notamment la réalisation d’une étude d’impact environnemental incluant le bruit, la biodiversité, le paysage et le patrimoine. S’ajoute à cela l’arrêté ICPE du 26 août 2011 qui impose des seuils de bruit limite dans un périmètre prédéfini de la zone accueillant les éoliennes. Kallista Energy a donc fait appel à notre bureau d’ingénierie acoustique pour intervenir, depuis 2017 et jusqu’à ce jour, sur une dizaine de parcs faisant l’objet d’un projet de Repowering

 

Nous faisons appel à Sixense pour la réalisation des études acoustiques d’une dizaine de nos parcs en renouvellement depuis 2017. Grâce à leur méthodologie innovante, nous pouvons disposer d’analyses de qualité tout en minimisant les pertes de productible.

Sylvie MERAY, Directrice du développement EnR chez Kallista Energy

 

Pour répondre à ce nouveau type de besoin, nos équipes ont développé une méthodologie spécifique d’étude acoustique permettant d’estimer le bruit résiduel à partir de mesures du bruit ambiant (parc actuel en fonctionnement) et de mesures acoustiques sur des courtes périodes d’arrêt des parcs. Cette méthodologie éprouvée sur ces projets permet d’évaluer l’impact du projet de Repowering tout en limitant au minimum les arrêts d’exploitation du parc actuel. Cette méthodologie n’a fait l’objet d’aucun avis négatif de la part des administrations, à ce jour et à notre connaissance.